Assise à son bureau, penchée sur les formules écrites sur le parchemin, Aetheline essayait de se concentrer mais trop de choses se bousculaient dans sa tête.
La veille, elle était revenue à l’institut mais n’avait croisé personne, même Vivielle n’était pas présente. Aussi avait-elle laissé deux des trois seringues à Valemont sur son bureau, ainsi que les formules alchimiques qu’elle avait pris soin de recopier au préalable.
Se repliant dans sa chambre, elle n’en était ressortie que le soir où elle était tombée nez à nez avec une Vivielle bouleversée. L’élézen lui avait donc appris la disparition de Nyme depuis plus d’une journée à présent, Valemont, Margottoise et Fawn étaient partis à sa recherche et depuis plus rien.
L’attente est sans doute ce qu’il y a de pire dans ce genre de situation. Pour s’occuper l’esprit, la jeune hyure s’était donc enfermée dans la petite pièce cachée derrière le lierre dans sa chambre, bien décidée à étudier la formule pour la composition du remède destiné à Leckard.
Bien que reconnaissant certains ingrédients utilisés pour les soins, la majeure partie des éléments lui restaient inconnus. L’intervention d’un vrai alchimiste était donc indispensable.
Valemont allait s’adresser à la guilde des alchimistes à Uld’ah mais rien ne l’empêchait d’avoir une contre-expertise après tout. Ramassant le parchemin, Aetheline se leva et sortie de l’institut après avoir confirmé à Vivielle qu’elle restait joignable par la perle en cas de nouvelle.
Harald avait des contacts avec les réfugiés Mighois, et elle était presque persuadé qu’elle trouverait son bonheur parmi eux. Restait à le persuader et à se rendre sur place…